Conférence-débat: La nécessité de nature pour le tout-petit

Entrée au Festival sous condition de présentation d’un Pass sanitaire valide ou d’un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72h pour les plus de 12 ans 

 

Vendredi 5 novembre à 20h30

Entrée gratuite

Le contact direct et régulier avec la nature dès la petite enfance : un enjeu pour le développement harmonieux du tout-petit

 

Basé sur les principes de la théorie d « affordance » de Gibson[1] la conférence examinera l’intérêt de la nature pour l’enfant ceci dès le plus jeune âge. De quelles manières la nature permettrait des « affordances » bénéfiques au développement moteur, émotionnel et cognitif du très jeune enfant ? Quel intérêt avons-nous à favoriser le jeu libre dans la nature par rapport aux activités dirigées ? De quelle nature s’agit-il ? Quel rôle pourrait avoir l’adulte dans l’accompagnement des expériences sensorielles du jeune enfant ? Et si le contact direct et régulier de la nature est bénéfique pour les tout-petits, comment cela se traduit-il aujourd’hui en France dans les politiques et dans les pratiques ?  En s’appuyant sur les recherches récentes de Chawla et Jordan (2019) et Dankiw et al. (2020), la conférence tentera d’explorer la question de comment les expériences dans la nature et dès le plus jeune âge pourraient être non seulement bénéfiques sur le plan de la santé mais également sur le plan de l’éducation des futurs citoyens.

 

A propos de la conférencière : GILLIAN CANTE

 

Gillian Cante est doctorante à l’Unité de recherche en Sports et sciences sociales en co-direction avec Laboratoire des sciences de l’éducation à l’Université de Strasbourg. Diplômée en Maîtrise de relations internationales de l’Université de Laval (1998), elle est également fondatrice de la crèche parentale Giving Tree à Strasbourg en France et en charge du développement durable de l’Académie de la Petite Enfance. Ayant vécu au Canada, Etats Unis, Suisse et en France, elle est mère de deux enfants et elle est active depuis 10 ans dans la petite enfance à travers l’Europe. Elle est bénévole depuis 11 ans à l’association le Furet et soutient les actions de recherche dans, l’égalité, la diversité, la nature et la petite enfance.

 

[1] James GIBSON (1979) a écrit que la Theory of affordances dans son ouvrage The Ecological Approach to Visual Perception. Il décrit que c’est la complémentarité de la perception visuelle et le milieu qui donne le sens et la valeur des choses. Pour lui, chaque environnement offre une quantité de façon innombrables de le vivre. L’enfant perçoit les possibilités ‘affordance’ qu’offre l’environnement qui l’entoure. Il manipule et applique tous ces sens pour comprendre l’objet. Ce sens qu’il donne sera plus marquant que le nom arbitraire cité par l’adulte.

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